Notion clef
La descente dans le corps
La définition
La finalité de la méthode en mémoire cellulaire est de descendre dans le corps pour trouver le passage vers notre Esprit.
La descente dans le corps a pour objet de dénouer le nœud d’énergie, le nœud ultime et premier, contenu dans la boîte noire, dans le projet sens, qui est la source de toutes nos souffrances. On parle ainsi de désactivation cellulaire.
« Il semble que l’on ne puisse jamais comprendre VRAIMENT que lorsqu’on comprend avec le corps, …
Le passage est dans le corps, …Le corps est un conte parfaitement biologique et terrestre. »
Mère
Comme nous l’avons décrit précédemment, lors de la gestation, pendant le projet sens, le fœtus ne s’exprime pas, il ressent.
Le penser, le vécu, les traumatismes, les émotions sont inscrites dans cette peau de sensations et c’est là qu’il faut aller chercher le « petit caillou » ; Petit caillou qui grossit qui grossit au fur et à mesure des schémas qui se répètent.
Le petit caillou contient tout :
– Le projet de notre âme,
– Qui nous sommes,
– Ce pourquoi on est fait,
– L’essence de nous-mêmes,
– Toutes les mémoires,
– Notre identifiant biologique (vibration captée pendant les 18 mois de notre Projet Sens) et code de conception (vibration captée au moment de l’acte de conception).
L’objectif de la descente dans le corps est de remonter jusqu’à l’éprouvé (mental physique) pour devenir ce que l’on ressent, un ressenti à l’état pur.
Tout le chemin consiste à redonner la parole au premier petit caillou en assouplissant les différentes carapaces mises autour du langage, des émotions et des sensations au fur et à mesure des événements répétitifs.
Si vous voulez tout à fait guérir, il faut guérir le souvenir dans le corps. Mère
Pour descendre dans le corps, il faut traverser le bocal …
Le bocal de mère
Notre corps est constitué de couches. Ces couches sont graduelles, des mortelles habitudes jusqu’au mental physique :
– Les mortelles habitudes : la mémoire du corps crée une programmation de départ, le Programmé/enregistré de base. C’est le petit caillou.
Ce petit caillou, on passe notre temps à lui répondre de façon inconsciente ce qui crée la répétition douloureuse de nos schémas répétitifs.
Pour accéder aux différentes couches du corps, il va falloir accepter de « soulever le couvercle » de nos mortelles habitudes pour aller forer dans le corps.
– Le mental intellectuel : C’est le règne du mental tout puissant, de l’intellect, de la rationalité. Cette couche est nécessaire pour faire les liens avec son Projet sens par exemple, mais aussi pour surmonter les traumatismes que nous avons subis.
C’est aussi dans le mental intellectuel que l’on trouve toutes nos croyances personnelles crées ou héritées et leurs refoulements car on ne doit pas montrer sa vulnérabilité. Il faut être performant, efficient.
Mais le mental intellectuel a une autre propriété. Dans la descente dans le corps, cette couche représente notre zone de protection consciente contre la souffrance. Quand nous descendons dans le corps et que cela devient souffrant, nous pouvons vite remonter dans le mental intellectuel qui, étant donné sa pensée rationnelle, va nous mettre en sécurité.
– Le mental émotionnel : cette couche représente la porte d’entrée vers nos profonds ressentis dans le corps car au sens étymologique, l’émotion représente le mouvement.
C’est un état affectif intense caractérisé par des troubles divers.
Les émotions racine sont au nombre de 6 : La peur, la colère, la tristesse, la joie, l’amour et le plaisir.
Dans cette couche, sont donc cristallisées toutes les mémoires affectives du fœtus, puis de l’enfant et de l’adulte.
C’est également une zone de protection, cette fois-ci inconsciente pour ne pas se confronter à la souffrance.
Le rôle du praticien est ici primordial pour que l’émotion ne se transforme pas en un émotionnel qui submerge tout et ne permet plus la descente.
L’accompagnement doit permettre d’accueillir ses émotions en expliquant qu’il n’y a ni bonne, ni mauvaise émotion, que toutes ces émotions sont utiles et légitimes.
– Le mental sensoriel : c’est la couche du contact avec les sensations, c’est-à-dire l’impression perçue directement par les organes des sens.
Par un accompagnement méthodique, le praticien va inviter son patient à nommer les endroits de son corps où il ressent des sensations en lien avec les émotions susnommées et l’amener avec beaucoup de douceur à aller recontacter petit à petit ses sensations premières, c’est-à-dire les sensations quand il n’était que sensations in utéro, à ne faire plus qu’un avec la sensation.
Ne faire plus qu’un avec la sensation, l’éprouvé est la couche du Mental physique mais avant d’y arriver, il faut passer le MUR !!!
– Le mur : il représente l’acceptation ou le refus d’aller à la rencontre de sa souffrance originelle et donc de la revivre.
A ce stade, nous pouvons préférer de rester dans ce qui nous est soufrant mais connu plutôt que de plonger dans l’inconnu.
Une fois encore, l’accompagnement du praticien est essentiel car il va permettre au patient de prendre conscience de sa peur et de l’accepter et lui donner confiance pour ce grand saut dans l’inconnu où il s’agit de mourir à quelque chose pour renaître à autre chose.
– Le mental physique est la couche ou plus rien d’autre n’existe. Le patient est SON éprouvé. C’est la rencontre avec « son énergumène », c’est -à dire son petit caillou, son engramme originel, cause de toutes ses souffrances.
Dans le mental physique s’opère un double mouvement, celui de la rencontre avec cette pépite et le basculement vers la transformation, la guérison. C’est la désactivation cellulaire.
« La conscience crée dans le corps un espace où peut surgir un mouvement différent, libre des entraves vécues jusqu’alors ».
Myriam Brousse
C’est ce mouvement « différent » qui nous ouvrira la porte du chemin vers l’Esprit.