Notion clef
Les blessures fondamentales communément appelées blessures de l’âme
Par essence, l’Etre est Unité.
Le continuum de conscience, au travers de ces différentes explorations, va le propulser dans la dualité.
Du fait de cette dualité, L’Être éprouvera la sensation d’être séparé de son essence mais c’est là la grande illusion qu’il vient réparer par ses expérimentations terrestres.
La vision dualiste est à l’origine des blessures fondamentales.
Les blessures ne sont pas là pour maintenir l’Être prisonnier de sa souffrance mais, bien au contraire, elles sont là pour lui indiquer le chemin du changement nécessaire à sa transformation, à son unification.
A chaque exploration du continuum de conscience, les blessures sont des outils de mesure pour identifier ce qui est intégré et ce qui ne l’est pas.
La blessure est déjà inscrite dans l’âme au moment de la conception (attirance vibratoire par ce que nous n’avons pas encore réussi à vivre dans l’amour et l’acceptation de nos vies précédentes et par ce que les futurs parents ont à régler à travers un enfant comme nous).
Ce moment, celui de la conception, est en lui-même une immense blessure. L’âme va être prise dans l’étau de l’acte sexuel de conception de ses parents. Elle va connaître à nouveau les affres d’un corps physique, les limitations dans l’espace, le contact avec la matière.
La dualité entre l’aspiration à retrouver cet état d’«apesanteur » et l’expérimentation dans la matière qui permettra d’intégrer une étape d’évolution essentielle pour son chemin de conscience n’est que souffrance,
Comme l’écrit Myriam BROUSSE dans « au risque d’être soi »
le franchissement de ces niveaux de conscience ne se fait de façon volontaire. Cela se fait … .
Cette blessure de l’âme s’inscrit donc dans la mémoire dès l’IN-CORPORATION (et sera réactivée tout au long des évènements de la vie jusqu’à ce qu’elle puisse être portée en conscience pour la guérir,
Nous venons en Dualité pour être Unifié !
Je retiens ici l’enseignement de Sylvie Ouellet développé entre autres dans « Être ou ne pas être, voilà la mission ! » qui classe les 7 blessures de l’âme (et non cinq comme Lise BOURBEAU) en 3 catégories :
Les 7 blessures
Personnalité
Âme
Esprit
Les blessures liées à la Personnalité
Au début de notre continuum de conscience, l’être propulsé dans la dualité ne connait que la personnalité. C’est le regard humain qui prime et colore sa réalité. L’âme et l’esprit y ont peu de place.
Les blessures liées à l’Âme
Au fil des explorations du continuum de conscience, la conscience de soi s’accroît pour permettre de renouer avec l’aspect spirituel de sa nature profonde et être de plus en plus à l’écoute de son âme. Le regard est de plus en plus tourné vers l’intérieur de soi ce qui permet de devenir co-créateur de sa vie.
Les blessures liées à l’Esprit
avec discipline et persévérance, l’Etre pourra ensuite se relier à son esprit dans sa physicalité. Il sera alors dans le chemin de l’unification, c’est-à-dire davantage guidé par son esprit qui dirigera la personnalité par l’intermédiaire de l’âme.
Chaque blessure nous montre notre chemin de transformation :
La blessure d’humiliation vient nous montrer le chemin de la réappropriation de son pouvoir personnel
La blessure d’injustice, celui de la tolérance
La blessure de trahison, celui de la loyauté
La blessure de rejet, celui de la reconnaissance de Soi,
La blessure d’abandon, celui de la connexion à la plénitude en Soi
La blessure au masculin sacré et celle du féminin sacré passe par la prise de conscience du sentiment de séparation qui existe en soi. Au début du continuum de conscience, l’être se scinde en deux parties : un pôle féminin et un pôle masculin. Cette séparation a pour conséquence que l’Etre ne se sent plus en connexion avec son essence. Il se sent seul et c’est alors qu’il perd de vue qui il est. Ces deux blessures aident donc à, dans leur guérison, à la réunification de l’esprit.
Ainsi, fort de cette conscience, de ce continuum de conscience nous permettant d’évoluer dans les stades évolutifs de notre conscience grâce à la transformation de nos blessures fondamentales, nous pouvons entrer au cœur de notre expérience dans la matière qui commence forcément par notre « projet sens » …
